Portraits de noirs affranchis et mulâtres, Texaco
Pistes pédagogiques
Questions :
- Relevez les particularités langagières du texte (tournures grammaticales et syntaxiques, expressions, vocabulaire, etc.). Dans quelle mesure peut-on dire qu'elles créent un effet d'oralité dans le récit ?
- À partir de ce que vous pouvez observer ici, réfléchissez au statut et à la fonction de la note de bas de page.
- Complétez vos observations sur les fonctions du paratexte en observant la table des matières.
- Qui est la voix narrative du récit principal ? De la note de bas de page ? Du cahier ?
Piste de réflexion :
- Faire apparaître les problématiques liées à la place de l'écrivain antillais francophone dans le paysage littéraire français.
- Etudier la notion de mouvement littéraire. Peut-on qualifier la littérature afro-antillaise de mouvement littéraire à part entière ? Lorsqu'il aura été établi que non (cette littérature n'est pas limitée dans le temps, regroupe des cultures et modes d'expression très différents d'un pays à l'autre, etc.), comparer par exemple avec des mouvements plus établis et théorisés comme la négritude, la créolité et avec des mouvements littéraires français plus « classiques ».
Prolongements et mise en perspective :
- Etudier des extraits d' Éloge de la créolité.
- Réfléchir au lien entre Littérature et Histoire (débat, exposés).
- Proposer une liste de lectures cursives parmi des auteurs francophones. Les lectures aboutiront à des exposés, des débats.
- Réflexion sur la place de l'Autre aujourd'hui dans notre société (l'étranger, le métis, les habitants des DOM-TOM, l'immigration, etc.)
- Etudier des textes argumentatifs du siècle des Lumières sur l'esclavage (Voltaire, « le nègre de Surinam », Candide ; Montesquieu, « De l'esclavage des nègres », L'Esprit des lois, etc.)
- Féminité et urbanité dans Texaco.
Points stylistiques et grammaticaux à étudier éventuellement :
- La structure emphatique.
- Les procédés stylistiques (figures de style, registres, ...)
- La prose poétique.
- Le paratexte.
- L'instance narrative.
Clémentine CAPLAT
1ère Lycée général et professionnel Français